La brasserie

Ici on comprend le sens du mot ‘artisanal’.

Depuis le commencement de l’aventure, en 2012, j’ai investi progressivement, et modestement, dans le matériel de brassage, en autofinancement. Les cuves initiales de 100 litres ont été remplacées par des cuves de 200 litres avec mélangeur.

Petit à petit, un système de nettoyage ‘CIP’ a pris place, de même que des fûts et la tireuse, pour être en mesure de distribuer ma bière lors des 5 années où des concerts ont pris place à la ferme.

Plus récemment, deux fermenteurs de 625 litres ont été achetés en occasion. Ils présentent l’avantage de pouvoir être régulés en température, grâce à un système de double paroi. La maîtrise de la température de fermentation et la possibilité de passer au froid la bière avant mise en bouteille correspondent à une grosse avancée qui permet d’obtenir une régularité accrue, une maturation plus affinée de la bière et un peu moins de dépôt au fond des bouteilles.

Chaque évolution est une petite révolution dans la brasserie car il est important de penser à chaque geste pour ne pas risquer d’avoir un brassin contaminé; pas de risque sanitaire ici mais une bière particulièrement aigre à la clef si les bactéries lactiques élisent domicile dans le tout frais brassin. L’hygiène est une obsession en brasserie !

C’est tout neuf, j’ai cassé ma tirelire (plus exactement je suis allé voir mon banquier …), je viens de me porter acquéreur d’une installation de brassage plus conséquente. La cuve d’empâtage et la cuve filtre présentent une capacité de 1200 litres. C’est un gros bond en avant…

En parallèle, je m’apprête à faire malter de l’orge de la ferme et je devrais donc être en mesure de faire certifier la brasserie en Bio courant 2021, et proposer un produit qui ne sera plus seulement artisanal, mais agricole et local.

Cerise sur le gâteau, mon voisin agriculteur va installer une houblonnière (en Bio) cet automne. Je devrais donc être en mesure de proposer une bière 100% locale et Bio prochainement.

A suivre …