La brasserie

Ici on comprend le sens du mot ‘artisanal’.

Depuis le commencement de l’aventure, en 2012, j’ai investi progressivement, et modestement, dans le matériel de brassage, en autofinancement. Les cuves initiales de 100 litres ont été remplacées par des cuves de 200 litres avec mélangeur.

Petit à petit, un système de nettoyage ‘CIP’ a pris place, de même que des fûts et la tireuse, pour être en mesure de distribuer ma bière lors des 5 années où des concerts ont pris place à la ferme.

Plus récemment, deux fermenteurs de 625 litres ont été achetés en occasion. Ils présentent l’avantage de pouvoir être régulés en température, grâce à un système de double paroi. La maîtrise de la température de fermentation et la possibilité de passer au froid la bière avant mise en bouteille correspondent à une grosse avancée qui permet d’obtenir une régularité accrue, une maturation plus affinée de la bière et un peu moins de dépôt au fond des bouteilles.

Chaque évolution est une petite révolution dans la brasserie car il est important de penser à chaque geste pour ne pas risquer d’avoir un brassin contaminé; pas de risque sanitaire ici mais une bière particulièrement aigre à la clef si les bactéries lactiques élisent domicile dans le tout frais brassin. L’hygiène est une obsession en brasserie !

Les dernières améliorations apportées concernent la régulation des fermenteurs. J’ai constitué un circuit chaud et un circuit froid. Le circuit chaud est important en hiver lorsque les calories dégagées par la réaction de fermentation ne sont plus suffisantes pour maintenir le moût à la température de fermentation idéale. Le circuit froid est beaucoup plus utilisé au début de la fermentation (dite tumultueuse); dans ce cas il est nécessaire d’absorber des calories pour permettre de maintenir la température du fermenteur. 

A suivre …